Tour de France : Une navigation de référence pour Nantes Saint-Nazaire – E. Leclerc

Nantes Saint-Nazaire – E. Leclerc sur le Tour de France à la Voile / 13 juillet 2013

 

Le ralliement entre Brest et Lorient s’est terminé ce midi. Après avoir longtemps bataillé en tête de flotte et même pris la première place, Nantes Saint-Nazaire – E. Leclerc a eu plus de mal sur la fin de l’étape. L’équipage finit en 6ème position, à la fois frustré et satisfait de sa navigation, tout du moins dans sa première moitié. Le bateau reprend également des points au classement général.

 

Déçus, ils l’étaient forcément en arrivant au ponton. «  Sur une manche comme ça, c’est dur de faire 6ème » lance Simon Troel, le barreur de Nantes Saint-Nazaire – E. Leclerc. Il suffit de refaire la course avec lui pour le comprendre. « On a pris un super départ. Et démarré avec une super nav’ jusqu’au Tas de Pois. Ensuite on a eu un petit moment plus dur où Sodebo et Groupama sont partis devant. A force de se concentrer sur la marche du bateau, on a repris le dessus. A l’Occidentale de Sein on était 3ème à deux longueurs d’eux. Les autres sont partis sous génois et nous on a envoyé le spi de capelage. Sous le vent, plus rapides, dans le courant, on a pris la première place : c’était un peu une « leçon de Baie d’Audierne ». A 3h30 du matin, on était à 200 mètres de Sodebo… devant ! La suite a été moins bonne, même si on était encore 3ème à la Jument des Glénans ». Au final la remontée au près pour rejoindre Lorient a été une incessante lutte : contre les algues d’abord puis contre le manque de vitesse. Une fin moins satisfaisante certes mais le jeune figariste, qui en est à son 8ème Tour de France ne cache pas son plaisir d’avoir « navigué avec les meilleurs et vu qu’être en tête c’était possible ». Il ajoute, très cartésien : « la prochaine fois il faudra que l’on navigue aussi bien au moins sur une moitié de course, mais quitte à choisir on prendra la deuxième pour être surs d’arriver premiers ! »

Pour Corentin Douguet, skipper à bord, effectivement « c’est l’étape où l’on a le mieux navigué même si ce n’est pas le meilleur résultat comptable » et « une navigation sur laquelle il faut que l’on s’appuie pour la fin du Tour ». Certes l’équipe n’est pas là où elle voulait être en termes de résultats, mais la progression est nette, encourageante… et il reste encore un demi Tour de France à faire. A commencer par le Tour de Groix demain, dimanche (coefficient 2) et un départ matinal sur le ralliement Lorient – Saint Gilles Croix de Vie (85 milles, coefficient 3) lundi matin.